Après avoir éteint le bouton de la radio, j’ai plutôt eu envie de me rappeler un de mes derniers éclats de rire.

C’était tout récemment, à Amsterdam, devant ce tableau d’Hendrick Avercamp, représentant une scène de vie quotidienne, en costumes du 16ème siècle. Comme souvent, je me perdais dans les détails de cette peinture flamande. J’étais fascinée par cette lumière du Nord de ce paysage d’hiver, les attitudes de ces patineurs que je voyais se balancer avec dextérité, prudence ou hésitations. C’était un peu comme chercher où est Charlie dans cette foule… Et je me trouvais soudain nez à nez avec un petit bonhomme, les quatre fers en l’air, qui était capturé avec autant de naturel avec un pinceau que s’il l’avait été avec un appareil photo ! Le peintre n’a pas seulement appuyé sur le déclencheur, et a composé son tableau élément par élément. Le découvrir parmi tous les autres personnages était comme le voir tomber en direct. Ce détail révèle un trait d’humour, et un sens de la spontanéité, que l’on ne remarque que si l’on prend vraiment le temps de pénétrer dans l’image.

Winter landscape with ice skaters, Hendrick Avercamp, 1585-1634 Stedelijk museum, Amsterdam Detail

Ceci est ma pensée en quête de légèreté, dans ce monde si violent…

Images :
Paysage d’hiver avec patineurs, Hendrick Avercamp, 1585-1634, Stedelijk museum, Amsterdam

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