Est-ton obligé de faire des clochettes parfaites absolument parfaites en 3D et de travailler sur la texture d’un pot de fleur en céramique digne du trompe l’œil pour faire comprendre que l’on est le 1er mai et que l’on propose un brin de muguet en chocolat ? La réponse est NON !
Encore, une fois, Patrick Roger excelle dans l’art de renouveler les classiques dans un style épuré et contemporain, en contraste avec le kitch dans lequel cet exercice peut tourner chez certain.
Je vous avais déjà parlé ici du superbe pied de nez de Patrick Roger à la Saint Valentin.
Chocolatier–Sculpteur, ou Sculpteur–Chocolatier, il manie avec dextérité un vocabulaire formel et un travail de la matière chocolat qui le différencie. Ce n’est pas l’exemple à reproduire, mais une belle illustration de laquelle s’inspirer. Regarder la nature, renouveler les traditionnels marronniers mais aussi savoir s’en détacher pour n’en garder que l’essence et proposer son écriture personnelle. Écrire son histoire, trouver son propre style et se singulariser permet d’être reconnu sans même un sous-titre parmi toutes les images qui défilent.
Frédéric Bau explique très bien de toutes ces notions liées à la création d’une image de marque dans l’épisode du podcast Chefs d’œuvre qui lui ai consacré.