Une histoire de famille
Depuis mon plus jeune âge, mon père me raconte qu’à Noël, petit, il avait une orange.
À une époque où les fêtes de fin d’années sont devenues une débauche de cadeaux et de dépenses, cela semble inconcevable.
Mon père est architecte. Il m’a aussi ouvert les yeux sur tout un tas de concepts qui m’ont construite.
Adolescente, à Barcelone, nous avions traversé toute la ville et arrivions dans un coin de parking, pour visiter le pavillon de Mies Van Der Rohe. Après avoir réalisé que ce n’était pas une illustre demoiselle architecte qui nous avait valu cette expédition, l’ado blasée que j’étais avait été subguguée par le minimalisme de ces espaces d’une pureté incroyable. Il n’y avait besoin de rien de plus que de ces quelques murs pour avoir envie de rester à déambuler et à contempler ces espaces dans lesquels on s’y sentait simplement bien.
Parfois, je dirais même souvent, je repense à ces quelques mots que j’ai physiquement éprouvés : « Less is more« .
Et à Noël, cette petite mandarine, faite de si peu (quelques bonbons et une bonne idée pour les assembler et les protéger), était juste parfaite pour faire un clin d’oeil illustrant simplement la transmission de nos histoires. Le plus beau des héritage que l’on puisse recevoir.
Ce sont ces petites trouvaille simples que j’ai commencé à partager sur mon premier blog « Think Things », qui a désormais déménagé par ici comme un grand espace d’inspirations.
Parler d’assemblages de souvenirs, de choses matérielles bien sûr, mais qui si elles sont intelligemment pensées, nous racontent des histoires et nous donnent à penser.