En pleine fashion week, je vois défiler sur les réseaux sociaux tout un tas de photos et d’articles sur les furry nails. La tendance Wild ?

En cherchant plus précisément que le simple air du temps, je suis remontée à l’origine de cette idée farfelue en découvrant le défilé du créateur Libertine. Immédiatement, j’ai pensé à cette tasse de thé de l’artiste Merret Opppenheim, muse des surréalistes !
Et à l’absurdité de la situation : si le créateur a besoin de nous raconter une histoire, de nous transporter dans son univers, et tout semble permis pour présenter une collection sur un podium et attirer l’attention, mais n’est-ce pas incroyable de trouver des tutoriels pour transformer ses mains en créatures bestiales et nous faire croire que ce sera le nouveau détail à adopter ?!..

Les vêtements représentent pour moi un moyen de se mettre en valeur, d’affirmer sa personnalité, mais jamais au détriment de la fonction et du confort : nous aider à lutter contre le froid, nous protéger du soleil, pouvoir marcher confortablement dans le cas des chaussures, ou contenir ses effets personnels pour les transporter dans un sac.

Les media essaient de nous emmener trop souvent à mon goût dans des délires surréalistes !

Quand je fais mon tri de penderie chaque saison, je constate en voyant certaines pièces qui n’ont parfois pas beaucoup bougé du cintre, que j’ai été assez « bête » pour céder à la tentation de pièces qui ne me correspondait pas ou ne me rendait pas belle.